La méthode Pilates

Dans le cas d’un cancer, c’est une gymnastique idéale de reconstruction pour saisir les bonnes postures, renforcer les muscles profonds, s’assouplir et savoir respirer. Une fois que le patient est remis d’aplomb, il peut reprendre une activité ou un sport, il ne se fera pas mal.

Pratiquer au moins 30 minutes par jour réduit les récidives d’au moins 30 %.

En sortant des traitements du cancer du sein, les patients sont comme des sportifs blessés : ils doivent lutter contre l’endolorissement de la région du thorax et de l’épaule après la chirurgie en réalisant des mouvements adaptés. Ils doivent aussi récupérer des muscles que la chimiothérapie fait fondre (on perd 25 % de ceux des membres inférieurs) en choisissant des activités musclant (vélo pour les jambes, rameur pour tout le corps, etc.).

Enfin, une gymnastique assoupissante (s’étirer au quotidien) leur permettra de réduire les raideurs articulaires générales provoquées par l’hormonothérapie et la chimiothérapie.

Pour se motiver, on sait aussi qu’un exercice régulier d’endurance (marche nordique, vélo, rameur ou natation) en aérobie (il faut pouvoir parler et presque chanter).

Dès l’intervention chirurgicale et tout au long des traitements, le patient doit bouger (même un peu), car cela va être son meilleur remède antifatigue.

Avec ces cours, on lui propose des mouvements simples à faire assis ou allongé n’importe quand : chez elle, pendant la séance de chimiothérapie, dans la salle d’attente…

C’est une routine quotidienne qu’il peut intégrer facilement à sa vie et qui va tout changer : moins de fatigue ou de douleurs et plus de moral, surtout si elle s’accompagne d’activités d’endurance.

Non, l’exercice ne mène pas au « gros bras ».
C’est l’inverse, ce sont le manque de mouvement, la prise de poids, l’absence d’activité physique … Qui sont les causes des œdèmes.

Aucun mouvement (porter un enfant, jouer au tennis, soulever un sac…) n’est interdit à jamais. C’est plutôt la façon de les exécuter qui doit être parfaite pour ne pas être dangereuse.
En Rose Pilates, on évite juste les mouvements qui sollicitent le grand pectoral, déjà raidi par la position de protection du sein, la cicatrice d’ablation et la radiothérapie.

• Le Pilates est une gymnastique douce qui aide à reconstruire son corps.
• Il sollicite le corps dans son entièreté.
• Il permet d’assouplir et de renforcer les muscles. 
• Le travail est postural, un bon maintien est une base.
• Il permet de bouger en douceur pour lutter contre la sédentarité.
• Même pendant l’administration de la chimiothérapie, il est possible de réaliser des exercices de Pilates.
• Le Pilates permet de retrouver de l’amplitude dans ses mouvements, de la force dans ses muscles et de la confiance en sa féminité.

• Maintenir une posture tonique malgré la fatigue.
• Placer à nouveau les bras en arrière et pouvoir les lever.
• S’appuyer sur le sein opéré.
• S’allonger sur le bras du côté du sein opéré. 5. Retrouver la souplesse du dos.
• Retrouver de la force dans ses abdominaux. BREF être à l’aise dans son corps comme avant !